Dans le cadre de l’audience sur le massacre du grand stade de Conakry du 28 septembre 2009, Moussa Dadis Camara a été reconnu coupable et condamné à 20 ans d’emprisonnement pour crimes contre l’humanité, le 31 juillet 2024.
Ce décret présidentiel précise que cette grâce intervient à la suite d’une proposition du ministre guinéen de la Justice, garde des Sceaux, mais aussi en raison de l’état de santé du bénéficiaire.
Selon un rapport de l’ONU, 109 femmes ont été violées, des centaines de personnes blessées et au moins 156 sont décédées lors dudit massacre. Elles avaient été attaquées à la machette, au couteau, à la baïonnette ou par balle lors de la répression d’une manifestation de l’opposition à l’intérieur du stade et aux alentours.
Après l’annonce de sa condamnation, Moussa Dadis Camara était incarcéré à la prison civile de Conakry. Toutefois, son état de santé fragile n’avait pas été évoqué jusqu’au soir du décret présidentiel.
Quant aux victimes de ce massacre, les autorités ont annoncé, via un décret présidentiel, « la prise en charge des frais d’indemnisation ». Pour l’heure, les 400 parties concernées restent dans l’attente des indemnités susmentionnées.