Joao Gomes Gravinho a évoqué la nouvelle approche de l’Union européenne dans sa coopération avec le Burkina Faso. L’UE milite pour un nouveau partenariat gagnant-gagnant et le maintien du dialogue avec le Burkina Faso.
Le représentant de l’UE a rencontré tour à tour Jean Marie Karamoko Traoré, le ministre en charge des Affaires étrangères, Aboubacar Nacanabo, le ministre en charge de l’Économie, et Jean Emmanuel Ouédraogo, le Premier ministre. Cette visite de travail s’inscrit dans la logique d’un meilleur dialogue et du désir de l’Union européenne de rester aux côtés du Burkina Faso.
Joao Gomes Gravinho a salué la franchise et l’esprit de dialogue des autorités burkinabè. Dans son allocution d’une dizaine de minutes devant la presse, il a annoncé qu’il reviendrait pour approfondir les échanges avec les autorités du pays.
Selon lui, le partenariat gagnant-gagnant est une réponse forte aux multiples attentes communes entre le Burkina Faso et l’Europe. Il assure être entièrement à l’écoute des autorités burkinabè dans le but de répondre à leurs différentes attentes.
2021 – 2024: les actions de l’Union européenne au Burkina Faso
Le représentant de l’Union européenne, Joao Gomes Gravinho, a indiqué que l’institution européenne a déjà investi 200 milliards de FCFA sous forme de dons durant la période de 2021 à 2024. Ces fonds ont été utilisés dans des projets en faveur de l’agriculture, de la création d’emplois, de l’éducation, de la santé et même de l’énergie.
De plus, l’UE est au cœur de la construction de 60 salles de classe pour les élèves déplacés internes. Joao Gomes Gravinho a également confié qu’un autre projet est en cours de réalisation au Burkina Faso. Il s’agit de la formation des journalistes et des jeunes sur l’engagement social.
L’Union européenne a promis plus de 52 milliards de FCFA au Burkina Faso dans le cadre d’une convention de financement. Elle rappelle que la coopération gagnant-gagnant qui est proposée s’adapte aux réalités actuelles.
Aucune réaction du gouvernement burkinabè jusqu’ici, ce qui pourrait laisser entendre un potentiel retour au sein de l’UE. L’on pourrait dire que le pays se hisse en observateur avisé, car le dialogue et le partenariat gagnant-gagnant proposés par l’UE démontrent suffisamment que l’institution européenne aurait plus à gagner que le Burkina Faso dans cette nouvelle proposition de coopération.