Les victimes, âgées de 15 à 38 ans, étaient détenues par un réseau de trafic d’êtres humains. Elles ont été rapidement prises en charge par les autorités et pourront rejoindre leurs pays d’origine dans les plus brefs délais.
Ce sauvetage intervient dans le cadre d’une opération contre la traite des êtres humains et la cybercriminalité, lancée par l’Office de lutte contre la criminalité économique et organisée (EOCO) du Ghana. 35 suspects ont été neutralisés durant cette intervention.
Abdul Bashiru, directeur exécutif par intérim de l’EOCO, a précisé qu’il s’agit de 7 femmes, 212 hommes et 11 mineurs. Ils sont originaires d’Afrique de l’Ouest et ont été attirés par des promesses d’emplois bien rémunérés au Ghana. De plus, bon nombre de ces victimes ont travaillé de longues heures sous la contrainte.
« Certaines de leurs victimes ont été attirées au Ghana par les suspects, soi-disant pour leur donner des emplois créatifs. Malheureusement, lorsqu’elles sont arrivées, comme il n’y avait pas d’emplois lucratifs, ils les ont prises en otage et confinées dans la localité d’Oyarifa », a indiqué le directeur exécutif par intérim de l’EOCO Ghana, Abdul Bashiru.
Cette opération est la résultante d’une campagne de signalement de fraude EOCO/NCA UK, lancée le 5 mars 2025. Cela marque une étape primordiale dans les efforts du Ghana pour lutter contre la criminalité transnationale et organisée.
« Nous voulons connaître le type d’activités criminelles dans lesquelles ils sont impliqués. Le haut-commissariat a rencontré les victimes et les suspects. Pour l’instant, l’enquête se poursuit et nous pensons que, quoi qu’il arrive, d’ici demain, nous devrions être capables d’achever l’examen et qu’en cas de circonstances imprévues, il devrait être possible pour nous de relier ou de prendre des dispositions pour renvoyer les victimes au Nigeria, afin qu’elles puissent échanger avec leurs familles », a conclu le directeur exécutif par intérim de l’EOCO Ghana, Abdul Bashiru.
Pour l’heure, les autorités s’activent pour mettre en place des plans de rapatriement des victimes, principalement celles du Nigeria. De plus, d’autres interventions similaires sont en cours dans d’autres lieux identifiés par l’EOCO afin de démanteler ce réseau de trafic d’humains bien organisé.