D’après les chiffres provisoires, Alain-Claude Bilie By Nze a obtenu 3,02 %, suivi de Joseph Lapensée Essingone avec 0,56 %. De leur côté, Chaning Zenaba Gninga, Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui et Alain Simplice Boungoueres ont obtenu respectivement 0,38 %, 0,33 % et 0,32 %. Avec 0,13 % et 0,09 %, Axel Stophène Ibinga Ibinga et Dr Thierry Yvon N’goma ferment la marche. Le taux de participation est de 70,4 %.
920 000 électeurs étaient inscrits sur la liste électorale pour élire leur nouveau dirigeant. Selon la mission d’observation des organisations de la société civile gabonaise, la transparence des opérations a été estimée à 98,6 % des cas. De plus, les votes se sont déroulés dans des conditions satisfaisantes dans au moins 94,8 % des bureaux observés.
Des défis à relever
Malgré ses richesses en pétrole, le Gabon détient une économie fébrile, avec un tiers de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté. Les difficultés sont nombreuses : coupures d’électricité, chômage, routes dégradées, coupures d’eau, hôpitaux défaillants, manque d’écoles, et bien d’autres.
Pas plus tard qu’en 2024, la dette publique a augmenté pour atteindre 73,3 % du Produit Intérieur Brut. La plupart des jeunes Gabonais gardent l’espoir d’obtenir un emploi avec le gouvernement de Nguema.
Ce scrutin présidentiel s’est déroulé dans le calme et la sérénité. C’est la première élection présidentielle après le putsch d’août 2023. La nouvelle Constitution permet au président de prendre la tête du pays avec des pouvoirs élargis. Celle-ci a notamment supprimé le poste de Premier ministre au profit de la création du poste de vice-président.
Le Président Brice Clotaire Oligui Nguema dispose de 7 ans pour réaliser les réformes de son plan d’action, pour le bien des Gabonais mais également pour le projet de l’Afrique.