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Centrafrique: Simplice Mathieu Sarandji, nouveau président de l’Assemblée nationale

En République centrafricaine, Simplice Mathieu Sarandji a été élu ce mercredi 5 mai président de l'Assemblée nationale avec 69 voix sur 87. Il devient ainsi et pour les cinq prochaines années le second personnage de l'État dans l'ordre protocolaire.

Gerard Barbut par Gerard Barbut
mai 10, 2021
dans Actualités, Politique
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Centrafrique: Simplice Mathieu Sarandji, nouveau président de l’Assemblée nationale
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En raison du contexte sécuritaire, seuls 90 députés sur un total de 140 avaient pu être élus à l’issue du scrutin législatif dont le premier tour avait été fortement perturbé le  27 décembre dernier. Malgré les débats la Cour constitutionnelle a tranché : le quorum est atteint et la nouvelle Assemblée semble donner l’avantage au parti au pouvoir.

À l’issue des tractations, la plupart des députés élus sous l’étiquette « indépendants » se sont finalement ralliés à la candidature de Simplice Mathieu Sarandji, « SMS » en abrégé. Ce géographe de formation, passé par l’université française, est âgé de 66 ans. De retour au pays après une évacuation sanitaire, son état de santé suscite encore des interrogations. Ancien Premier ministre de 2016 à 2019, poussé à la démission par les accords de Khartoum, puis nommé conseillé spécial à la présidence.

Il est l’actuel secrétaire exécutif du Mouvement Cœurs Unis,  le parti du président Touadéra, dont il fut également le directeur de campagne. Il est l’un des plus proches collaborateurs du chef de l’État. Arrivé second avec 17 voix, l’opposant Martin Ziguélé dénonce un « accaparement de l’espace politique par le parti au pouvoir ». Ce jeudi 6 mai, les députés procéderont à l’élection du nouveau Bureau de l’Assemblée nationale. 50 sièges restent encore à pourvoir, lors de nouvelles élections partielles prévues le 23 mai prochain.

Les pourparlers continuent pour un gouvernement de transition

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Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera, a réitéré sa prédisposition d’engager un dialogue avec l’opposition démocratique, à l’occasion du deuxième anniversaire de l’Accord de khartoum, signé entre le gouvernement et 14 groupes armés centrafricains le 6 février 2019. « Dans le cadre du nouveau mandat que le Peuple souverain vient de me donner, je réaffirme ma disponibilité à engager un dialogue républicain avec l’opposition démocratique et toutes les forces vives de la Nation, pour sortir notre pays de cette crise interminable qui plo développement socio-économique de notre pays », avait alors déclaré le président Touadera, lors d’une cérémonie marquant l’an II de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation. Pour le président Touadera, « ce n’est pas un signe de faiblesse, loin s’en faut ! Mais c’est parce que je suis résolu à construire une nouvelle République, débarrassée de la haine, de la méchanceté, de l’esprit de vengeance, de l’égoïsme, du tribalisme, des violences aveugles, de la mal gouvernance, un pays où chaque citoyen retrouve réellement sa place et la joie de vivre ».

Dans le même contexte le Premier ministre centrafricain, Ngrebada Firmin, s’est dit favorable à un dialogue avec l’opposition et les forces vives de la nation, « mais pas avec ceux qui ont repris des armes » contre le régime, notamment les groupes armés de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC). Il a, par ailleurs, recommandé « aux acteurs restés fidèles à l’Accord de paix de se désolidariser de la CPC », car avait-t-il souligné, « leur place c’est devant la justice ».

D’après le chef du gouvernement centrafricain, des progrès dans la mise en œuvre de l’Accord auraient pu se poursuivre davantage et se renforcer si tous les signataires étaient restés constants dans leur volonté d’aller à la paix et à la réconciliation. « Malheureusement, les nombreux cas de violation déplorés tout au long de la mise en œuvre et, plus récemment, l’alliance de certains signataires notamment les 3R, l’UPC, le MPC, les Anti Balaka et le Mouvement RJ SAYO avec la CPC, ont finalement révélé que ceux-là avaient un agenda caché », a-t-il regretté.

Pour accorder une autre chance à cet engagement qui a pour but de tenter de résoudre le conflit qui a déjà fait des milliers des morts depuis 2013, les autorités de Bangui ont annoncé, samedi, qu’« une réflexion sera menée pour redynamiser l´accord avec les groupes armés restés fidèles à leurs engagements ».

Pour rappel, c’est sous l’égide de l’Union Africaine, des Nations unies et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) que le gouvernement centrafricain avait signé un accord de paix avec 14 groupes armés à Khartoum (Soudan) le 3 février et l’ont ratifié le 6 février 2019 à Bangui. L’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République Centrafricaine doit conduire à une stabilisation du pays après 6 années de guerre, de violences et de violations graves des droits humains.

Il prévoit, outre l’engagement de lutter contre l’impunité, la cessation des hostilités, le désarment et la suppression des groupes armés, la mise en place d’un gouvernement inclusif, une décentralisation renforcée ainsi que des mécanismes de justice transitionnelle.

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