L’inspecteur de police MVONDO ABAH APPOLINAIRE originaire du département de la MEFOU et AKONO vient d’être reversé à la Délégation générale à la Sureté Nationale sis à Yaoundé. Étant sous la menace d’une remise à la disposition de son administration d’origine depuis des mois le Très Honorable Cavaye et ses plus proches collaborateurs en tête desquels BOUKAR ABDOURAHIM, SANI CELESTIN AHMADOU NDOTTIWA et KAINOU ont eu raison de MVODO ABAH APPOLINAIRE.
En effet le PAN et ses plus proches collaborateurs ont depuis suspecté Mvondo de renseigner le Chef de l’Etat à travers le ministre d’Etat SG PRC NGOH NGOH et le DGSN MBARGA NGUELE.
C’est pourquoi l’autorité parlementaire n’arrive plus à obtenir une audience avec le chef de l’Etat. Bien plus MVODO ABAH a refusé depuis plusieurs mois de se rendre au tribunal militaire pour témoigner contre le capitaine BOUBA parce qu’il il sait qu’il est innocent.
Le capitaine Bouba accusé d’actes de terrorisme
En rappel, le capitaine Bouba Simala, garde du corps depuis environ quatre ans de l’inamovible président de l’Assemblée nationale du Cameroun est dans la ligne de mire de cette loi qui condamne à la peine de mort toute personne reconnue coupable d’actes de terrorisme. En l’effet, dans un arrêté qu’il a fait publier dans le Quotidien gouvernemental Cameroon Tribune du mardi 16 juin 2015, Cavaye Yeguié Djibril révèle qu’il a limogé lundi 15 juin son garde du corps parce que ce dernier a commis à son endroit, « des actes de terrorisme, d’incitation au braquage et à l’enlèvement». Le président de la Chambre basse du Parlement camerounais a donc pour ces motifs, décidé de s’éloigner de son homme de main. En plus de remettre le capitaine Bouba Simala à son administration d’origine, qui est le ministère de la Défense, Cavaye Yeguié Djibril a dans la foulée, demandé à Edgard Alain Mebe Ngo’o, le ministre de la Défense, de prendre conformément à la loi en vigueur, toutes les dispositions pour que l’intime pestiféré réponde de ses actes. Cavaye Yeguié Djibril n’a pas été assez explicite dans les cas d’actes de terrorisme, de braquage et d’enlèvement dont il a été la cible. Si le bourreau présumé est traduit devant les tribunaux, il pourrait permettre d’en savoir plus pendant sa défense. Avant d’être promu au grade de capitaine et garde du corps du président de la Chambre basse du Parlement camerounais, celui qui était encore le Lieutenant Bouba Simala avait été nommé en avril 2009, chargé d’études dans le cabinet du PAN. Au-delà du simple cadre professionnel, il existe un lien de parenté entre Bouba Simala et Cavaye Yeguie Djibril. Le premier qui est présenté comme le neveu du second, assiste son oncle dans le cadre professionnel depuis deux décennies.
Menacé d’extinction aux élections locales de 2020, Cavaye demeure inamovible
Encouragée par Paul Biya, l’émergence de nouveaux candidats RDPC aux législatives et aux municipales du 9 février a failli coûter la place de l’inamovible président de l’Assemblée, à la tête du perchoir depuis près de trente ans. À ceux que la disparition des dinosaures fascine, il faut recommander chaudement l’observation des élections législatives camerounaises, qui ont eu lieu le 9 février. Ce scrutin n’a pas pu faire tomber le plus emblématique de ces animaux politiques préhistoriques que l’on trouve communément sur les rives du Mfoundi : Cavayé Yeguié Djibril, 80 ans, élu député en 1970 et président de l’Assemblée nationale depuis vingt-huit ans. La férocité des grands carnivores luttant pour leur survie n’ayant d’égal que la cruauté de la chaîne alimentaire, le frisson est garanti.
Désir de renouvellement
Contre toute attente, le premier coup de canine est venu de la présidence, où ce vétéran des joutes politiciennes avait toujours pu compter sur le soutien précieux de celui qu’il appelle « le patron ». Le 15 novembre 2019, Paul Biya a adressé une circulaire à l’instance chargée d’investir les candidats à la députation pour le compte du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). « Pour tenir compte des évolutions démographiques et sociologiques de notre pays, il est recommandé d’encourager l’émergence de nouvelles figures et de privilégier l’esprit de partage », prescrit le fondateur du parti au pouvoir. Assurant le service après-vente de la parole présidentielle, la presse officielle y voit un clair désir de renouvellement. Davantage de jeunes et davantage de femmes. Certes, la formulation est de portée générale, et jamais le nom de Cavayé Yeguié Djibril n’est cité. Mais quel symbole du renouvellement serait plus fort que le départ du président de la Chambre basse ?