Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé des mesures fortes, s’engageant à offrir au peuple français « un gouvernement pour agir ». Lors du premier conseil des ministres de son second mandat, il a pris la parole pour soutenir la ligne conductrice fixée à l’équipe dirigée par Elisabeth Borne : « Rassembler les Français ». Par la suite, le chef de l’Etat a tracé quatre grandes priorités pour le début de ce second quinquennat : l’école, la santé, la transition écologique et la lutte contre l’inflation. Et c’est ce dernier dossier qui est jugé comme le plus urgent.
Bruno Le Maire, qui a conservé le ministère de l’Economie au moment des chaises musicales gouvernementales, était assis à la droite d’Emmanuel Macron. Le ministre planche déjà sur des mesures visant à protéger les Français contre la hausse des prix. Et ce sera l’objet du premier texte du gouvernement examiné à l’Assemblée nationale juste après les élections législatives fin juin. Sur la table, il est déjà prévu de prolonger le bouclier tarifaire, de mettre en place un chèque alimentation, de relever le point d’indice des fonctionnaires ou encore de supprimer la redevance audiovisuelle. Autres points à venir : la revalorisation des minimas sociaux et des pensions de retraites dans le courant de l’été.
Olivia Grégoire, la porte-parole de l’exécutif, a annoncé que l’équipe d’Elisabeth Borne sera complétée après les législatives avec l’attribution de portefeuilles consacrés au logement et aux transports, deux thématiques dans le périmètre de la ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, Amélie de Montchalin. L’absence de portefeuilles spécifiques aux dossiers du logement ou des transports lors de l’annonce du nouveau gouvernement avait suscité émotion et étonnement chez les acteurs de ces deux secteurs inquiets d’une hypothétique disparition de ministère ou secrétariat d’Etat consacrés à ces enjeux.
« Ce gouvernement est déjà opérationnel sur les enjeux de transport et de logement, il nous manque peut-être quelques ministres et (…) le président de la République et la Première ministre auront loisir de compléter l’équipe gouvernementale », a expliqué Olivia Grégoire.