Son discours en hommage à Frederik de Klerk, devant quelques centaines de spectateurs le 12 décembre 2021, avait été interrompu par de la toux. Dans la soirée, la présidence sud-africaine a révélé que Cyril Ramaphosa, 69 ans, avait été testé positif au COVID-19. Il avait commencé à se sentir mal en quittant la cérémonie.
« Le président, qui est entièrement vacciné, s’est isolé au Cap et a délégué toutes ses responsabilités au vice-président, David Mabuza, pour la semaine prochaine », a ajouté le bureau du président, précisant que la cérémonie s’était déroulée dans le respect des règles sanitaires. Les personnes qui ont été en contact avec M. Ramaphosa ont toutefois été invitées à surveiller l’apparition de symptômes ou à se faire tester.
Le chef d’Etat est suivi par les services de santé de l’armée. Pour l’instant, aucune information n’a été communiquée concernant le fait qu’il aurait été contaminé ou non par le nouveau variant Omicron, détecté en novembre dans le pays. Omicron est désormais à l’origine de la grande majorité des contaminations en Afrique du Sud, qui connaît une hausse exponentielle des cas depuis son apparition. Les hospitalisations restent toutefois assez faibles. L’Afrique du Sud est officiellement le pays africain le plus touché par la pandémie. Elle compte plus de 3,1 millions de cas, dont plus de 90 000 morts.
Le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, tout comme le directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union africaine (Africa CDC), John Nkengasong, ont souhaité « un prompt rétablissement » au président Cyril Ramaphosa dans des messages Twitter.