« Demain, le 3 août, on commémore le 41e anniversaire du glorieux 3 août 1979, un événement historique marquant pour l’histoire de la République de Guinée équatoriale, après avoir tiré un trait sur un système de gouvernement qui a opprimé le peuple pendant les onze premières années de notre souveraineté nationale. On ne peut que se réjouir et célébrer cet événement qui a permis des grandes transformations et des grands changements dans la vie de notre pays, aussi bien du point de vue politique qu’économique et socioculturel, plaçant la République de Guinée équatoriale dans le contexte des pays ayant un meilleur développement dans le continent africain », a souligné le président Obiang Nguema Mbasogo, le 2 août 2020, dans son message à la nation. Les célébrations publiques de l’édition 2020 du « Golpe Libertad », ont été annulées en raison de la crise sanitaire de COVID-19. Pour le président de la République, la lutte contre cette pandémie constitue « une véritable guerre à laquelle le peuple de la Guinée équatoriale doit faire face avec tout le courage, comme ces onze années où le peuple a lutté solidairement pour combattre l’oppression ». Jetant un regard rétrospectif sur le chemin parcouru depuis le 3 août 1979, le chef de l’Etat a évoqué quelques pages sombres des années de pouvoir de Francisco Macias Nguema, au pouvoir dès 1968.
« Chaque fois que nous commémorons l’événement du Golpe de Libertad’, nos esprits ne doivent jamais manquer de rappeler la triste réalité de notre pays lors de ces onze longues années où les militaires ont été utilisés comme des instruments de répression contre le noble peuple de la Guinée équatoriale », a rappelé le président Obiang Nguema Mbasogo. Avant sa prise de pouvoir, le président de la République a révélé que : les fonctionnaires publics étaient devenus de simples travailleurs agricoles ; les établissements éducatifs étaient consacrés à enseigner des slogans révolutionnaires ; les églises étaient fermées et transformées en dépôts. Enfin, les institutions de l’Etat ont cessé de remplir leur mission de contribuer au développement et la Guinée équatoriale a perdu le caractère d’un Etat souverain dans le concert international des nations. « Cette situation-là contraste avec la réalité actuelle de la Guinée équatoriale où on a maintenu la paix absolue, l’ordre et la stabilité politique pendant 41 ans, un fait que nous célébrons aujourd’hui », s’est félicité le chef de l’Etat, esquissant au passage l’état des libertés.
« Nous avons réussi à consolider l’unité nationale et la réconciliation de tous nos citoyens, avec la reconnaissance de plusieurs partis politiques, de confessions religieuses, d’associations professionnelles, d’organisations non gouvernementales, comme étant l’expression de la liberté du peuple et la participation citoyenne dans la construction et le développement du pays », reconnaît Obiang Nguema Mbasogo. En effet, il existe actuellement en Guinée équatoriale, un développement politique, économique et socioculturel impressionnant qui répond aux besoins les plus importants du peuple et qui surprend locaux et étrangers. Des efforts que, malheureusement, certains cercles d’opposition radicale au gouvernement basés à l’étranger n’ont pas cessé de nier à travers des campagnes diffamatoires pour discréditer des réalisations chèrement acquises. Espérant que ces campagnes irrationnelles n’entraveront pas l’intégrité politique du peuple, le président Obiang Nguema Mbasogo a rappelé que son pays a « besoin de réalités absolues et tangibles qui répondent aux aspirations de paix, de bien-être et de prospérité ». Le chef de l’Etat a terminé son adresse à la nation sur une note de satisfaction. « Les succès obtenus au cours de ces années constituent les efforts déployés conjointement par tous les citoyens de notre pays. C’est pourquoi je veux féliciter tous les Equato-guinéens, les hommes, les femmes et les enfants de ce pays dont les efforts conjoints ont rendu possible le grand décollage au niveau politique, économique, social et culturel dans ces 41 ans que nous célébrons avec fierté malgré la pandémie de la COVID-19 », a conclu le président Obiang Nguema Mbasogo.